Dewey et l’apathie morale

La revue Pragmata vient de sortir son superbe numéro 3, de 630 pages, j’y publie un article sur l’éthique de Dewey dont voici le résumé:

Dans cet article, je pars d’un constat étonnant  : Dewey dit très tôt avoir éprouvé de l’admiration à l’égard du traitement jamesien de l’obligation dans La Volonté de croire. Mais on ne trouve guère, chez le jeune Dewey, d’équivalents des arguments majeurs de James, sur le lien entre obligation et revendication, sur l’espace perspectif, structuré par des revendications contradictoires, où se joue la vie morale, et sur la prise en compte de la possibilité de la cécité morale à l’égard des revendications élevées par d’autres. Le pari de l’article est que l’Éthique de 1932 de Dewey est le premier ouvrage dans lequel ces trois questions sont examinées dans toute leur radicalité et que cette évolution gagne à être comprise à la lumière des écrits politiques de la maturité, tels que Le Public et ses problèmes et L’Individualisme, l’ancien et le nouveau.

L’article est disponible ici

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